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Témoignage: “J’Ai Quitté Mon Mari Alors Que J’Attendais Notre Deuxième Enfant”

Avant de vivre dans ce bonheur, Valérie a vécu une épreuve très difficile pendant l’un des moments où elle était la plus sensible et la plus vulnérable de sa vie: elle s’est séparée de son mari alors qu’elle attendait leur deuxième enfant.

Valérie nous partage son histoire particulière

Mon ex-mari et moi avions tout pour être heureux: une bonne situation, une maison dont nous étions propriétaires, une jolie petite fille… Cela dit, je sentais bien que la passion entre nous était bien moins forte que durant les premières années. Mais après plus de 10 ans de relation, quel couple vit encore dans la passion du début?

Nous nous sommes connus assez jeunes, et autant dire que pour moi il était ma première relation vraiment sérieuse. Nous sommes très rapidement tombés amoureux l’un de l’autre et cette relation coulait de source: c’était lui pour toute la vie, je le savais. La suite est assez simple et commune à beaucoup de couples: nous avons emménagé ensemble, nous nous sommes mariés, nous avons acheté une maison et nous avons fait un bébé. J’étais heureuse et fière de la famille que nous construisions, et même si nous avions certaines différences et tous les deux un caractère bien trempé, je croyais que lui aussi l’était.

Après la naissance de notre première fille, nous avons eu un peu de mal à nous retrouver. Mon mari travaillait beaucoup et j’étais si souvent seule avec ma fille qu’il a rencontré quelques difficultés à prendre une place entre nous. Il se sentait comme extérieur à notre famille. Mais avec l’aide d’une thérapeute familiale, nous avons surmonté cette épreuve et la vie est redevenue douce, du moins à première vue.

Lorsque mon mari m’a proposé de faire un deuxième enfant, j’étais tellement ravie que je lui ai dit oui de suite! Notre première était encore très jeune et la crise à peine derrière nous, mais j’ai pris sa demande pour une envie claire de reconstruire quelque chose.

Une deuxième grossesse rapide

J’ai donc arrêté ma contraception dans le mois qui a suivi cette demande et, à ma grande surprise, je suis tombée enceinte presque directement. J’étais un peu angoissée, mais tellement heureuse de revivre une nouvelle grossesse, de porter à nouveau la vie et l’enfant de mon mari. Quand je lui ai annoncé, il a excisé un petit sourire presque forcé et m’a juste dit: “ah, super”. Je vous avoue que je me suis un peu retrouvé bête face à sa réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’il hurle de joie et se mette à pleurer dans mes bras, car cela n’était pas son tempérament de base, mais un peu plus d’entrain m’aurait rassuré. Le soir-même, lors du repas, je lui ai demandé s’il était vraiment heureux de cette nouvelle ou s’il regrettait finalement, car sa réaction m’avait semblé très neutre.

Il m’a alors rassurée sur le fait qu’il était très heureux, mais que l’annonce ne l’avait pas autant surpris ou touché que pour notre première fille. J’ai laissé couler, me disant que c’était certainement dû à son caractère tempéré. Nous avons vécu les premières semaines comme cela. Je le trouvais un peu distant, mais à chaque fois que je lui posais la question, il me disait que tout allait bien et que je me faisais des films, que c’était mes hormones qui me rendaient plus sensible, etc. J’ai fini par le croire et me dire que cette grossesse m’angoissait peut-être un peu trop et que je devais relâcher la pression.

Une soirée pas comme les autres

Mais un soir, tout a basculé: je finissais le travail plus tard, comme tous les vendredis, et c’était lui qui allait chercher Emma et rentrait à la maison avec elle le temps que je termine ma journée.. Chaque vendredi, lorsque j’ouvrais la porte d’entrée, Emma m’accueillait avec un énorme “maman” en me sautant dans les bras. Ce soir-là par contre, la maison était vide et seule la petite lampe du salon était allumée. Il m’attendait dans le sofa. J’ai cru une seconde qu’il me préparait une surprise en amoureux, mais j’ai tout de suite compris à son air grave que quelque chose n’allait pas. Je lui ai demandé où était Emma, il m’a dit qu’il avait demandé à sa sœur de la garder et qu’il devait me parler.

“J’ai quelque chose à t’avouer”

C’est à peu près comme cela qu’a commencé sa phrase. Le reste est comme une descente aux enfers. Il m’a expliqué qu’il n’était pas heureux dans cette vie que nous construisions, qu’il avait envie de s’en échapper et qu’il avait accumulé ainsi les relations extra-conjugales et les mensonges, mais qu’aujourd’hui il n’en pouvait plus de mentir, ni à lui, ni à moi. Il m’a également dit que sa vie manquait de pep’s, d’aventures, de rires et de sorties.

La suite de la discussion est assez floue, mais fût dans le même style. J’étais littéralement sous le choc. Je n’arrivais pas à croire ce qu’il me disait. C’est vrai que notre vie était assez simple et tournait principalement autour de notre famille, que j’avais peu de loisirs et que l’on ne sortait pas souvent… mais je travaillais, je m’occupais de ma fille et de ma maison, et en dehors de cela nous faisions quelques extras ensemble mais surtout, je ne lui interdisais jamais une sortie entres amis.

L’incompréhension

Pourquoi avoir fait un deuxième enfant? Qu’allons-nous faire? Vais-je accoucher seule? Que vais-je dire à ma fille? Toutes ces questions ont tourné dans ma tête et je n’arrêtais pas de pleurer. Devais-je le quitter? Allait-il me quitter? Tout cela était si flou, et j’avais tellement besoin de mes certitudes pour vivre au mieux cette grossesse.

Pendant un moment, nous avons vécu dans un espèce de brouillon relationnel. Pas vraiment ensemble, pas séparés non plus. Personne n’osait prendre de décision. Et puis un jour, un message que mon mari a reçu m’a fait entrer dans une colère noire. C’était une de ses maîtresses. Il a tenté de le cacher de suite mais j’ai vu à l’expression de son visage que c’était quelque chose de compromettant. Je lui ai alors demandé de prendre ses affaires et de partir. J’étais effondrée et lui aussi, mais je ne pouvais plus vivre de la sorte. C’était moi et notre famille ou sa vie avec ses conquêtes… mais pas les deux.

Enceinte et mère célibataire

Pendant quelques mois, nous avons vécu séparément. Il venait chercher Emma 2 à 3 fois par semaine et pendant ce temps-là je me retrouvais seule avec mon ventre qui grossissait. Il prenait bien quelques nouvelles, mais de mon côté j’étais tellement en colère que je lui en disais le moins possible. Je voulais qu’il ouvre les yeux et qu’il voit à quel point cette situation était un gâchis incroyable. Ceci dit, je me suis battue pour ne pas perdre notre famille. M’imaginer vivre sans lui et divorcer m’était impossible. Il était mon mari, mon amour, le père de mes enfants. Mon cœur était littéralement brisé et je lui en voulais tellement.

Après plusieurs mois de séparation, il est finalement revenu. La naissance approchait à grand pas et j’étais de plus en plus nerveuse à l’idée d’accoucher en tant que mère célibataire. Puis un jour nous avons échangé quelques messages et il m’a parlé de son envie de revenir, de nous donner une autre chance. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’étais mélangée entre la joie, l’envie de dire oui et en même temps de lui dire non à cause du sentiment de cassure que je ressentais

Après beaucoup de discussions, nous avons décidé de retenter le coup. Notre deuxième fille est née quelques jours après son retour et un sentiment d’amour énorme est revenu nous envahir. Notre famille était de nouveau réunie. Nous avons été heureux de nouveau pendant un moment.

Après quelques mois, une nouvelle cassure

Mais même si j’aimais ma famille, une énorme cassure avait été créée suite à cette période difficile. Je n’arrivais plus à lui faire confiance et je ressentais un tel sentiment de colère contre toute cette situation, malgré le fait qu’il essayait de toutes ses forces de se racheter, en vain. Mon cœur avait été brisé et mes sentiments pour lui s’éteignaient peu à peu.

La décision fut très difficile à prendre, mais j’ai décidé de partir à mon tour. Cela a quelque chose de très ironique finalement, et parfois je me dis que je n’aurais jamais dû lui laisser l’opportunité de revenir alors que j’étais enceinte. Parce qu’aux yeux de tous, je suis celle qui a quitté le père de ses enfants, qui a brisé sa famille et c’est parfois lourd à porter.

Trois ans plus tard, je construis une vie sans l’homme qui est aujourd’hui mon ex-mari, avec mes filles en garde alternée, mon compagnon Victor et son fils de 6 ans. Ensemble, nous sommes très heureux et nous profitons de nos moments à cinq et à deux. Je redécouvre l’amour et le bonheur dans les bras de mon compagnon. C’est une vie très différente de mon ancienne vie de femme mariée, et à dire vrai être une femme divorcée n’était pas du tout le rêve de ma vie… Mais je me sens sereine et en paix avec moi-même, car je sais que je suis aimée pour ce que je suis et que même si ma vie n’est pas parfaite, elle est vraie et correspond à mes valeurs.

D’autres témoignages de mamans

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Món Ngon Làm Từ Thịt Gà Chọi

Thịt gà chọi nhiều sư kê không biết làm gì sau khi gà chọi không may mất, hoặc nuôi để lấy thịt để làm món ngon từ thịt gà chọi, ăn thịt gà chọi có tốt không? Cách chế biến thơm ngon mà không bị dai, cho bạn muốn ăn mãi không thôi.

Thịt gà chọi nổi tiếng là bổ dưỡng, thơm ngon với nhiều chất dinh dưỡng do gà được chăm sóc kỹ, cũng như có tập luyện rõ ràng. Thịt của chúng săn chắc, rất ít mỡ nên tạo ra hương vị đặc biệt, gây hấp dẫn với không ít người.

Món ngon từ thịt gà chọi

Ăn thịt gà chọi có tốt không?

Gà chọi được nuôi với mục đích để chọi, chiến đấu bởi vậy thực đơn của chúng rất dinh dưỡng, được tập luyện nhiều nên thịt săn chắc, da gà màu đỏ và rất dày để chặn đòn tấn công của kẻ thù.

Hiện giờ do nhiều người chuộng ăn thịt gà chọi nên có thêm mục đích để nuôi chúng: lấy thịt hoặc chọi gà.

Hình dáng của gà đá khá nhỏ, một con chỉ từ 1-2kg với nuôi chúng rất khó nên giá cả khá đắt. Giá chúng dao động 180-250 nghìn đồng/ kg.

Nhiều người thích ăn gà chọi vì thịt chắc, khi nấu thì có mùi thơm đặc trưng, ngậy mặc dù rất ít mỡ da gà dày và giòn.

Đây là món ăn ngon phổ biến ở Việt Nam thế nhưng sẽ thay bằng thịt gà chọi để nét độc đáo khiến bạn không thể ngừng ăn được. Một món ăn lý tưởng cho những ngày mưa, thời tiết hơi se lạnh.

Nguyên liệu

Cách làm

Sơ chế nguyên liệu: Ớt chuông làm sạch, bỏ hạt cắt lát mỏng. Sả tách lớp vỏ ngoài, rửa sạch và cắt lát chéo mỏng

Gà chọi làm sạch, xào sơ cho săn nêm cùng ít muối, tiêu cho dậy vị đậm đà

Làm nóng chảo rồi cho sả vào xào cho se mặt sau đó cho thịt gà chọi vào, xào cho xém cạnh rồi cuối cùng là ớt chuông vừa cắt

Nêm muối, tiêu, đường cho vừa khẩu vị

Xào thêm 3 phút rồi tắt bếp

Với các bước đơn giản bạn đã có món gà chọi xào sả ớt hấp dẫn.

Gà chọi làm gỏi chua ngọt

Nguyên liệu

Thịt gà chọi

Quả sấu

Ngó sen

Một ít rau răm

Gia vị: đường, giấm, muối, gừng

Đậu phộng

Chanh, ớt tươi, tỏi, xả

Cách làm

Thịt gà làm sạch sau đó đem lược rồi chặt thành những miếng vừa ăn.

Phi thơm ớt và sả.

Trộn hỗn hợp gỏi gồm nước mắm, đường, chanh, giấm 1:1:1/2:1/2, tuỳ vào khẩu vị của mỗi gia đình mà mình điều chỉnh thêm

Cho tất cả các nguyên liệu đã sơ cùng với gà chọi vào và trộn đều với hỗn hợp gỏi cho thấm đều. Rất đơn giản mà lại thơm ngon.

Chuẩn bị

Thịt gà chọi

Gia vị gồm mật ong, đường, ngũ vị hương, nước mắm

Tỏi băm, ớt, sả

Cách làm

Sơ chế nguyên liệu: tỏi bóc vỏ và băm nhuyễn, ớt cũng làm tương tự.

Gà chọi làm sạch sẽ sau đó dùng dao khía vài đường trên da để có thể ngấm gia vị đều hơn, lúc ăn cảm giác đậm đà.

Cho đường, ngũ vị hương, dầu ăn, nước mắm vào thau khuấy đều cùng với tỏi, ớt sau đó xoa bóp lên thịtt gà chọi.Một ít dầu ăn sẽ làm cho món nướng không bị khô, mà vẫn mọng nước.

Gà đá nên được ướp ít nhất 4 tiếng, để qua đêm càng thấm vị càng ngon hơn. Sau đó đem gà nướng lò than hoặc lò nướng. Trong lúc nướng lấy hỗn hợp còn dư phết đều gà liên tục để tạo màu cũng gia vị thơm giòn.

Témoignages : “J’Ai 35 Ans Et Je Cohabite Avec Ma Mère”

Un accident de parcours, une envie subite de retomber en enfance : qu’importe la raison, parfois la vie nous amène à retourner vivre sous le même toit que notre mère. Des cohabitations pas toujours évidentes, ou au contraire nécessaire pour l’une ou pour l’autre. Des sortes de plongées dans les souvenirs d’enfance bringuebalés dans ses idéaux d’adulte.

Trois générations sous le même toit

C’est ce que vit par exemple Véronique, 33 ans, divorcée et mère de deux filles. Aujourd’hui, elles vivent depuis deux ans et demi, sous le même toit que sa propre mère Andrée*. Si au départ, c’est Véronique qui a demandé à sa mère de venir vivre avec elle, aujourd’hui elle ne rêve plus que d’un chose : retrouver son indépendance. “Il faut que ma mère parte de la maison. Je ne veux plus qu’elle lave mon linge ou qu’elle copine avec les autres mères de l’école de ma fille”, débute-t-elle.

Alors qu’elle se sépare d’avec son mari, le père de ses filles, la trentenaire ne s’en sort plus ni financièrement ni psychologiquement, au point qu’elle lance un véritable appel au secours à sa mère. “Un soir, alors que la nounou de la plus jeune venait de me lâcher, j’ai fini par craquer”, raconte-t-elle. Elle appelle alors sa mère qui lui répond “Sèche tes larmes, maman arrive !” Et elle a débarqué dès de lendemain.

Dès lors, Andrée prend absolument tout en charge. Plus besoin de nounou, par exemple, “Mamie Poppins” venait pour les sauver. “Mes filles étaient ravies, moi aussi. Quant à ma mère, elle avait rajeuni de quinze ans ! Moi je pouvais enfin souffler. Le soir, quand je rentrais du boulot, les filles étaient en pyjama, je n’avais plus qu’à les embrasser, puis mettre les pieds sous la table”, se souvient Véronique. Mais ce qui au départ devait rester temporaire s’éternise finalement dans le temps. Trois générations qui cohabitaient sous le même toit devenait peu à peu leur mode de vie. “Il fallait que ça cesse, mais je n’arrivais pas à en parler à maman. A chaque fois, elle coupait court en me disant que tant qu’elle me sentirait fragile, elle resterai pour veiller sur moi. Au fond, je savais bien qu’elle avait encore plus besoin de moi que moi d’elle. Elle vivait seule depuis la mort de mon père, et avec nous elle avait retrouvé un foyer. Mais moi j’étouffais”, déplore Véronique, à demi-mots.

Comment la chasser, alors qu’elle avait accouru quand j’étais si mal ? Comment la mettre dehors, maintenant qu’elle sous-louait sa maison dans le Midi ?

La solution est venue d’une discussion avec son ex : ils se mettent d’accord pour adopter la résidence alternée. “Il était enfin prêt, sa nouvelle compagne aussi. Et moi je suis archi-prête à commencer ma nouvelle vie de mère célibataire et profiter de mes semaines en solo”, s’enthousiasme alors la trentenaire. Andrée n’avait donc plus vraiment de raison de rester. A priori, le message est passé puisque qu’elle a prévu de repartir dans le Sud le mois prochain. Je sais qu’elle appréhende, mais sa vie est là-bas. “Et il faut en finir avec cette cohabitation bricolée. Il est temps de couper le cordon. Pour moi comme pour elle”, conclut alors Véronique, en admettant que sans doute parfois, sa mère lui manquera.

Une situation pas si temporaire

Ensuite vient Roxane, 38 ans, célibataire et sans enfant. Elle vit avec sa mère Marie* depuis maintenant cinq ans. Une mère avec qui elle a toujours eu une relation fusionnelle. “Mon père a quitté ma mère quand elle était enceinte de moi. Elle a trimé pour m’élever, et je passerai ma vie à essayer de lui rendre tout ce qu’elle m’a donné. Voilà pourquoi elle habite chez moi depuis cinq ans”, commence la jeune femme. Cette cohabitation s’est faite à la suite d’une rupture : sa mère, esseulée après le départ de son nouveau compagnon avec qui elle vivait depuis plusieurs années, est venue s’installer chez sa fille. “Je me souviens du jour où elle est arrivée dans mon studio avec ses valises et son air fatigué”, sourit-elle tristement en avouant que ce jour-là, elle avait pensé tout bas qu’elle prenait pour perpète.

J’avais 33 ans, et la personne qui m’attendait le soir c’était maman. J’avais vraiment le sentiment de régresse

Mais sans vraiment prendre conscience de ce qu’il se jouait malgré tout. A l’époque, elle était dans une période super-légère. “J’étais jeune, je gagnais ma vie et je sortais tout le temps. Je rentrais à peine chez moi, autant que ça la dépanne ! Je lui ai laissé mon lit ; moi, les rares soirs où je rentrais, je dormais sur la chauffeuse du salon… et le matin, ça sentait le café et les tartines grillées, comme quand j’étais enfant”, se souvient-elle.

Les jours s’enchaînaient et rien ne changeait. Si au départ Marie se faisait discrète, elle a fini par défaire ses valises et transformer l’appartement en chez-elle. “Les premières semaines, elle osait à peine déballer ses affaires, elle me répétait que c’était temporaire. Mais avec son salaire, on savait bien, toutes les deux, que c’était mal barré. Au bout de quelques semaines, elle a fini par s’installer véritablement”, raconte Roxane. Avant de poursuivre, “j’étais consciente de ce qu’il se passait, mais j’avais la tête ailleurs : je venais de rencontrer quelqu’un dont j’étais très amoureuse… Sauf que cet homme m’a quittée du jour au lendemain, et mon retour à la maison a été douloureux”.

A ce moment là, Roxane avait 33 ans, et la seule personne qui l’attendait le soir c’était sa maman. “J’avais vraiment le sentiment de régresser. Ma mère, l’abonnée aux chagrins d’amour, me regardait tristement, comme si elle retrouvait en moi un copier-coller de sa vie gâchée. L’ambiance, dans le studio, était sinistre. Plus elle me couvait, plus je déprimais. Par intermittence, je redevenais l’ado rebelle, sans doute pour me protéger de cette fusion dangereuse. A ceci près que j’avais grandi et que je ne supportais plus de lui faire de la peine…”, continue la jeune femme.

Aujourd’hui, Roxane a de nouveau un homme dans sa vie. Mais il sort d’un divorce, alors on va avancer lentement. La cohabitation avec sa mère devient de plus en plus difficile. Pourtant, elle sait bien que sa mère dépend encore d’elle pour vivre. Pas seulement financièrement. “Désormais, tout tourne autour de moi. Comme si elle avait mis sa vie en retrait. J’ai peur de lui faire du mal, mais je vois bien que cette situation est malsaine et dangereuse pour moi”, se raisonne-t-elle enfin.

Faire cohabiter sa mère et sa famille, un pari dangereux ?

Mona a 35 ans, deux enfants et toute la petite famille cohabite avec sa propre mère Myriam depuis trois ans. Durant son enfant, Mona se souvient surtout des absences de sa mère. “Grande amoureuse, elle s’emballait facilement et souvent. Pour elle, l’amour passait avant tout, même avant nous. Avec ma sœur, on a très tôt appris à faire sans elle. Quant à papa, il vivait en Espagne avec sa nouvelle épouse. Lorsque maman revenait de ses voyages, c’était la fête. Elle ne vivait plus que pour nous. Jusqu’au coup de cœur suivant”, débute la trentenaire.

Aujourd’hui, ça fait déjà trois ans que Myriam s’est installée chez sa fille. “C’est mon mari, ange de patience et de tolérance, qui a proposé de l’héberger quand elle s’est retrouvée à la rue après sa dernière rupture. Mais aujourd’hui il ne rêve que d’une chose : qu’elle reparte ! Moi j’appréhende le jour où elle devra quitter la maison. Elle approche les 70 ans et n’a pas de retraite”, poursuit Mona, partagée.

Récemment, mon mari m’a lancé un ultimatum, du genre : c’est elle ou moi. J’ai compris le message. Je réalise que j’ai du mal à faire passer ma propre famille avant ma mère

Mais la jeune femme n’aime pas se plaindre. Partager ce quotidien avec sa mère les a rapprocher en réalité. “Au début, c’était un vrai bonheur de la voir si présente auprès de mes enfants. Je sais que ça lui a permis de se racheter. La mère défaillante a voulu devenir la grand-mère idéale. C’est une sorte de réconciliation, via la génération d’après. Mais elle en fait trop. Et au quotidien, tout est devenu pesant. Avec mon mari, nous nous disputons de plus en plus”, continue Mona, dépitée. Son mari supporte de moins de moins cette relation triangulaire. “Ma mère le critique beaucoup, et lui commence à lui répondre. Avant, il craquait en cachette, le soir, sous la couette. Progressivement, il s’est mis à critiquer son parfum, ses petites habitudes… Je le comprends, il est à bout. Mais lorsqu’il s’en prend à maman, je lui en veux : c’est ma mère, il ne faut pas y toucher !”, s’énerve-t-elle.

Mona sait qu’au fond, son mari et sa mère s’aiment bien tous les deux. Mais l’animosité grandit et il va falloir trouver une autre solution. “Récemment, mon mari m’a lancé un ultimatum, du genre : c’est elle ou moi. J’ai compris le message. Je réalise que j’ai du mal à faire passer ma propre famille avant ma mère. Elle qui nous avait toujours mis au second plan… C’est sans doute maintenant que je vais enfin pouvoir grandir et penser à moi, et à mon couple, d’abord”, conclut-elle.

Cohabiter avec sa mère : “On se retrouve à porter celle qui nous a portée”

Marie Claire : Qu’est ce qui se joue dans cette “colocation” peu ordinaire ? Pourquoi est-ce, en général, si compliqué ?

Isabel Korolitski** : Cette colocation est rarement neutre : elle répond, le plus souvent, à une attente masquée. C’est parfois l’occasion de réparer les blessures du passé. Dans mon cabinet, j’entends des patientes qui sont toujours dans cette quête de l’amour maternel. Quitte, parfois, à mettre leur vie de femme en danger, en donnant soudain la priorité à leur mère. Cette colocation est souvent très “casse-gueule”. Notamment pour le couple, qui souffre du manque d’intimité mais, surtout, se retrouve dans un schéma triangulaire parfois sans issue. Le conjoint essaie tant bien que mal de faire barrage, mais cela peut lui être reproché. Quant à la fille, elle est écartelée entre sa mère et son mari. Mais elle peut, aussi, devenir jalouse de sa mère qui n’a d’yeux que pour son gendre…

Toutes sortes de dérives sont possibles…

Isabel Korolitski : Le danger est d’entrer dans une relation fusionnelle, voire incestueuse, et de faire couple avec sa mère. Mais le plus courant, c’est l’inversion des rôles. On prend parfois sa mère chez soi parce qu’on lui doit tout. Et on se retrouve à porter celle qui nous a portée. La fille devient la mère de sa mère, la mère prend le rôle de la mère de ses petits-enfants. Les points de repère éclatent et on ne sait plus qui est qui. D’autres ne laissent pas grandir leur fille et veulent rester toutes-puissantes. En habitant chez elle, elles gardent le contrôle. Pour des mères défaillantes, c’est l’occasion de se racheter.

A quelles conditions est-ce vivable ?

Isabel Korolitski : Il faut d’abord être au clair avec soi-même. Se demander dans quoi on s’embarque et évaluer les dommages que cela peut engendrer. Il est très important de distinguer les cas où la mère est dans un état de dépendance (très âgée, livrée à elle-même) et ces moments de vulnérabilité où on la sent en demande (après un divorce, un deuil…). Dans ces cas-là, la priorité c’est de s’aider sans se dévorer. On peut être très présente, sans pour autant vivre sous le même toit…

Avant de faire salle de bain commune, il faut voir s’il n’existe pas des solutions qui arrangeraient tout le monde. Curieusement, dans bien des cas, des solutions existent mais on les élimine : un studio à louer sur le même palier par exemple… Mais, même sous le même toit, il faut essayer, au maximum, de s’aménager deux espaces de vie séparés, et établir ensemble des règles de vie en inventant la “bonne distance”. Garder deux vies.

Surtout, il faut que cette cohabitation reste temporaire. Fixer, dès le début, des limites, et expliquer pourquoi : “J’ai besoin de toi pour quelques semaines”, “Viens habiter à la maison le temps de te remettre”… Car le plus difficile, c’est le moment de la rupture. Il faut s’obliger à mettre un terme à cette colocation sans se sentir coupable de chasser sa mère. Cette entraide peut être vraiment riche et bénéfique, à condition que ça ne s’installe pas. Et que l’amour avec la mère ne dévore pas tout.

*Les prénoms ont été changés Article publié initialement dans le magazine Marie Claire de Juin 2014, réédité en juillet 2019 ** Psychanalyste

Thịt Gà Phi Lê: Cách Làm Món Ăn

Ức gà là một sản phẩm ăn kiêng, tốt cho sức khỏe, giàu protein, nó thường được đưa vào chế độ ăn kiêng cho các vận động viên, những người đang ăn kiêng, trẻ nhỏ. Từ sản phẩm này, bạn có thể đưa ra một số lượng lớn các món ăn, nó phù hợp với các thành phần khác: rau, bột, pho mát. Nếu phương pháp nấu được chọn để nướng gà trong lò, sau đó sử dụng các loại nước xốt, nước sốt, gia vị và gia vị khác nhau.

Nấu món gì từ gà trong lò

Thịt gia cầm trở nên hữu ích nhất khi nướng, với phương pháp nấu này là chế độ ăn kiêng. Người mới bắt đầu và các bà nội trợ có kinh nghiệm thường tự hỏi những gì có thể được nấu từ thịt gà trong lò nướng. Thịt có thể được ngâm trong nước ướp trong vài giờ, nướng trong giấy bạc với gia vị, đánh bằng búa, chiên trên một tấm nướng. Thịt gà rất hợp với cà chua, dứa, phô mai, khoai tây và thịt gà trong lò được nướng trên xiên.

Cách nấu phi lê gà

Các phương pháp chuẩn bị ngực rất dễ chịu, tất cả đều có thể trở thành cứu cánh cho nữ tiếp viên khi có những vị khách không mời. Để món ăn có hương vị đậm đà, nó không đơn điệu, đầu bếp phải chăm sóc nước ướp, nước sốt cay hoặc một bộ gia vị trước. Nếu bạn muốn một món ăn đầy đủ với một món ăn phụ, thì bạn có thể nấu phi lê gà trong lò nướng, trong khi bạn cần bao gồm rau, khoai tây hoặc nấm trong đó.

Bao nhiêu để nướng

Nếu bạn muốn có một chế độ ăn kiêng, tốt hơn là tuân theo khung thời gian: thịt quá mức không bao giờ ngon, sản phẩm sẽ không ngon ngọt nếu bị đông lạnh. Bao nhiêu để nấu gà trong lò phụ thuộc vào các sản phẩm đi kèm, cũng như phương pháp bạn chọn để nướng:

bọc trong giấy bạc hoặc trong tay áo, sản phẩm được nướng không quá 20-25 phút;

kết hợp với rau, khoai tây hoặc nấm được nấu không quá 45 phút;

sườn có thể mòn đến 40 phút ở nhiệt độ thấp.

Gà phi lê – công thức nấu ăn trong lò

Một loạt các món ngon từ thịt gà thịt được nấu trong lò nướng. Công thức cho gà trong lò thường đơn giản, và quá trình nấu rất nhanh. Từ thịt ức bạn có thể nấu kebab, pastrami (sau khi ngâm thịt trong nước muối với đinh hương), sườn, cuộn với các loại nhân khác nhau, nướng, thịt hầm với rau nướng. Đối với piquancy, bạn có thể thêm dứa, ô liu, bánh kếp trứng, bánh kếp thông thường.

Thành phần

thịt gà – 500-600 g;

Phô mai Hà Lan1/4 kg;

khoai tây – 8 chiếc.;

hành tây – 3 chiếc.;

mayonnaise – một gói;

gia vị cho các món thịt, hoa bia sunli.

Phương pháp nấu ăn:

Cắt bột giấy thành những lát nhỏ, ướp trong vài giờ với hành tây nghiền (1 chiếc.), Muối, thêm gia vị.

Cắt khoai tây trong nửa vòng, hành tây – trong khối nhỏ;

Phô mai nghiền thô.

Gà đầu tiên, đầu với khoai tây, mỡ với mayonnaise, rắc phô mai.

Nướng trong 50 phút ở 270 độ.

Một món ăn nổi tiếng của Pháp đã chiếm được cảm tình của người Nga. Nhờ sự kết hợp ngon miệng của các thành phần, nó tự hào về vị trí của tất cả các bữa tiệc lễ hội. Sản phẩm cho công thức là không tốn kém, và hiệu quả là tuyệt vời, bởi vì thịt như vậy rời khỏi bàn trong vài phút. Để tiết kiệm tiền, bạn có thể mua không phải thịt lợn hoặc thịt bò, mà là thịt gà thịt. Công thức sẽ cho bạn biết cách nấu thịt bằng tiếng Pháp trong lò phi lê gà. Thời gian nấu – 1 giờ.

Thành phần

Phương pháp nấu ăn:

Món ăn này sẽ hấp dẫn người lớn và những người ăn nhỏ. Khoai tây hầm với thịt gà trong lò sẽ làm bạn thích thú với một công thức đơn giản, hữu ích, một danh sách giá cả phải chăng của các sản phẩm cần thiết. Để món ăn phù hợp với cả những đứa trẻ nhỏ nhất, bạn có thể thay đổi mayonnaise từ cửa hàng đến nhà của bạn hoặc sử dụng kem hoặc kem chua. Nó sẽ ngon nếu bạn thêm bất kỳ rau xanh.

Thành phần

Phương pháp nấu ăn:

Cắt thăn và hành tây càng nhỏ càng tốt, cắt, đặt dưới đáy nồi nướng.

Đặt các lát ngô và khoai tây lên trên lớp.

Đổ mayonnaise, rắc phô mai, nướng ở nhiệt độ 240 độ trong 25 phút.

Trên cơ sở kem, các đầu bếp chuyên nghiệp chuẩn bị nhiều loại nước sốt thú vị, bởi vì chúng hoàn hảo cho các loại thịt và cá khác nhau và mang lại cho bất kỳ món ăn nào một dư vị tinh tế và quý phái. Công thức sẽ cho bạn biết cách nấu kem gà trong lò nướng ở nhà, trong nhà bếp bình thường, không có các sản phẩm đắt tiền trang trí công phu. Đối với người mới bắt đầu, công thức này cho gà trong lò cũng phù hợp.

Thành phần

ức gà – 350-450 g;

hành tây, hạt tiêu và cà tím – 2 chiếc.;

rau mùi – 2 nhánh.

kem – 120 g.

Phương pháp nấu ăn:

Tùy chọn nấu ăn này sẽ giúp thay thế xúc xích mua liên tục bằng thịt tự nhiên, rất hữu ích. Nó được gọi là pastroma, nói cách khác, gà nướng trong giấy bạc. Sau khi chuẩn bị xong, bạn sẽ trang trí bàn bằng loại thịt này hơn một lần, nó sẽ hoạt động tốt như một món ăn nhẹ hoặc để làm bánh sandwich. Bạn chắc chắn nên cố gắng nấu theo công thức này, bởi vì hàm lượng calo, không giống như thịt xông khói, là thấp.

Thành phần

ức gà – 500 g;

nước, muối và đinh hương – cho nước muối;

gia vị thảo dược;

dầu thực vật.

Phương pháp nấu ăn:

Pho mát bổ sung hoàn hảo cho hình ảnh của nhiều món ăn. Thịt gà phi lê dưới phô mai trong lò có thể được nấu với phô mai kem, hoặc với phô mai parmesan hoặc Hà Lan. Tất cả phụ thuộc vào sở thích của đầu bếp. Công thức được mô tả rất đơn giản đến nỗi nó có vẻ giống như một sự ngẫu hứng đơn giản trong bất kỳ nhà bếp nào. Sự tinh tế của chủ nghĩa ẩm thực với sự dịu dàng và no của nó thu hút sự chú ý.

Thành phần

Phương pháp nấu ăn:

Những miếng sườn này sẽ gây ngạc nhiên ngay cả những người sành ăn kén chọn. Hương vị của thịt gà phi lê với dứa đã trở nên phổ biến từ lâu: bạn có thể gặp pizza mà các thành phần này dựa trên bột, hoặc salad với một loạt các sản phẩm này. Loại thịt này phù hợp cho bữa tiệc năm mới hoặc một bữa tiệc lớn. Nó trở nên rất ngon nếu bạn nướng nó ở nhiệt độ thấp, vì vậy độ ngon ngọt được bảo quản.

Thành phần

Phương pháp nấu ăn:

Cắt vú, đánh tan. Rắc gia vị, muối, phết với mayonnaise, đặt lên một tấm nướng.

Đặt vòng hành tây lên trên, dứa trên đó.

Đổ đầy từng vòng dứa bằng dầu ô liu (xem ảnh), gửi đến lửa nhỏ trong 30 phút.

Nấm và thịt gà rất ngon trong bất kỳ sự kết hợp nào, ngay cả khi chúng chỉ được hầm với muối và hạt tiêu. Nhưng nó tốt nhất để làm gà với nấm trong lò, giống như một món ăn julienne của Pháp. Đây là một lựa chọn tuyệt vời cho bữa tối hai người hoặc bữa tối gia đình ngon miệng. Để nấu ăn, bạn cần một khuôn cho julienne hoặc nồi đất sét, cũng như một chút cảm hứng.

Thành phần

Phương pháp nấu ăn:

Công thức dành cho những người yêu thích sự độc đáo. Kiệt tác nhồi nóng này có thể được phục vụ đẹp mắt cho mỗi khách trong các phần, trong khi đổ nước sốt, trang trí với salad hoặc rau xanh. Lò gà cuộn trong lò sẽ là một bổ sung gia vị cho món ăn phụ hoặc một món ăn nhẹ tuyệt vời cho một bàn ăn nhẹ. Tất cả các chuẩn bị, bao gồm cả giai đoạn chuẩn bị, sẽ mất khoảng một giờ.

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Phương pháp nấu ăn:

Táo thích hợp để nấu tất cả các loại gia cầm. Thịt gà phi lê với táo trong lò sẽ thu hút tất cả các hộ gia đình và khách của bạn đến nhà bếp của bạn với mùi thơm ngon tuyệt vời của nó. Món ăn này có thể được quy cho các công thức nấu ăn của haute, tất cả là nhờ sự hấp dẫn của nó với sự tương phản thú vị trong các ghi chú hương vị. Bạn cần mua táo ngọt để gà không bị axit hóa, và phi lê nướng được bão hòa với mùi ngọt chín của chúng.

Thành phần

Phương pháp nấu ăn:

Một lựa chọn rất ngon là nước tương cho gà nướng.

Cổ điển – sốt kem chua với gia vị hoặc mận khô.

Bạn có thể thêm nước thịt vào rượu vang, kefir hoặc sữa chua.

Nếu gà có màu hồng, thì mù tạt sẽ cho hương vị tốt.

Đối với gia vị, thịt chuẩn bị được đổ với nước chanh.

Nếu bạn nấu thịt được tẩm bột từ bánh quy giòn, để nó bắt đầu giòn giòn trên răng, trước tiên bạn phải nhúng miếng thịt vào bột.

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Công thức nấu ăn năm mới Ức gà nướng với rau trong lò

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