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Avant de vivre dans ce bonheur, Valérie a vécu une épreuve très difficile pendant l’un des moments où elle était la plus sensible et la plus vulnérable de sa vie: elle s’est séparée de son mari alors qu’elle attendait leur deuxième enfant.
Valérie nous partage son histoire particulière
Mon ex-mari et moi avions tout pour être heureux: une bonne situation, une maison dont nous étions propriétaires, une jolie petite fille… Cela dit, je sentais bien que la passion entre nous était bien moins forte que durant les premières années. Mais après plus de 10 ans de relation, quel couple vit encore dans la passion du début?
Nous nous sommes connus assez jeunes, et autant dire que pour moi il était ma première relation vraiment sérieuse. Nous sommes très rapidement tombés amoureux l’un de l’autre et cette relation coulait de source: c’était lui pour toute la vie, je le savais. La suite est assez simple et commune à beaucoup de couples: nous avons emménagé ensemble, nous nous sommes mariés, nous avons acheté une maison et nous avons fait un bébé. J’étais heureuse et fière de la famille que nous construisions, et même si nous avions certaines différences et tous les deux un caractère bien trempé, je croyais que lui aussi l’était.
Après la naissance de notre première fille, nous avons eu un peu de mal à nous retrouver. Mon mari travaillait beaucoup et j’étais si souvent seule avec ma fille qu’il a rencontré quelques difficultés à prendre une place entre nous. Il se sentait comme extérieur à notre famille. Mais avec l’aide d’une thérapeute familiale, nous avons surmonté cette épreuve et la vie est redevenue douce, du moins à première vue.
Lorsque mon mari m’a proposé de faire un deuxième enfant, j’étais tellement ravie que je lui ai dit oui de suite! Notre première était encore très jeune et la crise à peine derrière nous, mais j’ai pris sa demande pour une envie claire de reconstruire quelque chose.
Une deuxième grossesse rapide
J’ai donc arrêté ma contraception dans le mois qui a suivi cette demande et, à ma grande surprise, je suis tombée enceinte presque directement. J’étais un peu angoissée, mais tellement heureuse de revivre une nouvelle grossesse, de porter à nouveau la vie et l’enfant de mon mari. Quand je lui ai annoncé, il a excisé un petit sourire presque forcé et m’a juste dit: “ah, super”. Je vous avoue que je me suis un peu retrouvé bête face à sa réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’il hurle de joie et se mette à pleurer dans mes bras, car cela n’était pas son tempérament de base, mais un peu plus d’entrain m’aurait rassuré. Le soir-même, lors du repas, je lui ai demandé s’il était vraiment heureux de cette nouvelle ou s’il regrettait finalement, car sa réaction m’avait semblé très neutre.
Il m’a alors rassurée sur le fait qu’il était très heureux, mais que l’annonce ne l’avait pas autant surpris ou touché que pour notre première fille. J’ai laissé couler, me disant que c’était certainement dû à son caractère tempéré. Nous avons vécu les premières semaines comme cela. Je le trouvais un peu distant, mais à chaque fois que je lui posais la question, il me disait que tout allait bien et que je me faisais des films, que c’était mes hormones qui me rendaient plus sensible, etc. J’ai fini par le croire et me dire que cette grossesse m’angoissait peut-être un peu trop et que je devais relâcher la pression.
Une soirée pas comme les autres
Mais un soir, tout a basculé: je finissais le travail plus tard, comme tous les vendredis, et c’était lui qui allait chercher Emma et rentrait à la maison avec elle le temps que je termine ma journée.. Chaque vendredi, lorsque j’ouvrais la porte d’entrée, Emma m’accueillait avec un énorme “maman” en me sautant dans les bras. Ce soir-là par contre, la maison était vide et seule la petite lampe du salon était allumée. Il m’attendait dans le sofa. J’ai cru une seconde qu’il me préparait une surprise en amoureux, mais j’ai tout de suite compris à son air grave que quelque chose n’allait pas. Je lui ai demandé où était Emma, il m’a dit qu’il avait demandé à sa sœur de la garder et qu’il devait me parler.
“J’ai quelque chose à t’avouer”
C’est à peu près comme cela qu’a commencé sa phrase. Le reste est comme une descente aux enfers. Il m’a expliqué qu’il n’était pas heureux dans cette vie que nous construisions, qu’il avait envie de s’en échapper et qu’il avait accumulé ainsi les relations extra-conjugales et les mensonges, mais qu’aujourd’hui il n’en pouvait plus de mentir, ni à lui, ni à moi. Il m’a également dit que sa vie manquait de pep’s, d’aventures, de rires et de sorties.
La suite de la discussion est assez floue, mais fût dans le même style. J’étais littéralement sous le choc. Je n’arrivais pas à croire ce qu’il me disait. C’est vrai que notre vie était assez simple et tournait principalement autour de notre famille, que j’avais peu de loisirs et que l’on ne sortait pas souvent… mais je travaillais, je m’occupais de ma fille et de ma maison, et en dehors de cela nous faisions quelques extras ensemble mais surtout, je ne lui interdisais jamais une sortie entres amis.
L’incompréhension
Pourquoi avoir fait un deuxième enfant? Qu’allons-nous faire? Vais-je accoucher seule? Que vais-je dire à ma fille? Toutes ces questions ont tourné dans ma tête et je n’arrêtais pas de pleurer. Devais-je le quitter? Allait-il me quitter? Tout cela était si flou, et j’avais tellement besoin de mes certitudes pour vivre au mieux cette grossesse.
Pendant un moment, nous avons vécu dans un espèce de brouillon relationnel. Pas vraiment ensemble, pas séparés non plus. Personne n’osait prendre de décision. Et puis un jour, un message que mon mari a reçu m’a fait entrer dans une colère noire. C’était une de ses maîtresses. Il a tenté de le cacher de suite mais j’ai vu à l’expression de son visage que c’était quelque chose de compromettant. Je lui ai alors demandé de prendre ses affaires et de partir. J’étais effondrée et lui aussi, mais je ne pouvais plus vivre de la sorte. C’était moi et notre famille ou sa vie avec ses conquêtes… mais pas les deux.
Enceinte et mère célibataire
Pendant quelques mois, nous avons vécu séparément. Il venait chercher Emma 2 à 3 fois par semaine et pendant ce temps-là je me retrouvais seule avec mon ventre qui grossissait. Il prenait bien quelques nouvelles, mais de mon côté j’étais tellement en colère que je lui en disais le moins possible. Je voulais qu’il ouvre les yeux et qu’il voit à quel point cette situation était un gâchis incroyable. Ceci dit, je me suis battue pour ne pas perdre notre famille. M’imaginer vivre sans lui et divorcer m’était impossible. Il était mon mari, mon amour, le père de mes enfants. Mon cœur était littéralement brisé et je lui en voulais tellement.
Après plusieurs mois de séparation, il est finalement revenu. La naissance approchait à grand pas et j’étais de plus en plus nerveuse à l’idée d’accoucher en tant que mère célibataire. Puis un jour nous avons échangé quelques messages et il m’a parlé de son envie de revenir, de nous donner une autre chance. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’étais mélangée entre la joie, l’envie de dire oui et en même temps de lui dire non à cause du sentiment de cassure que je ressentais
Après beaucoup de discussions, nous avons décidé de retenter le coup. Notre deuxième fille est née quelques jours après son retour et un sentiment d’amour énorme est revenu nous envahir. Notre famille était de nouveau réunie. Nous avons été heureux de nouveau pendant un moment.
Après quelques mois, une nouvelle cassure
Mais même si j’aimais ma famille, une énorme cassure avait été créée suite à cette période difficile. Je n’arrivais plus à lui faire confiance et je ressentais un tel sentiment de colère contre toute cette situation, malgré le fait qu’il essayait de toutes ses forces de se racheter, en vain. Mon cœur avait été brisé et mes sentiments pour lui s’éteignaient peu à peu.
La décision fut très difficile à prendre, mais j’ai décidé de partir à mon tour. Cela a quelque chose de très ironique finalement, et parfois je me dis que je n’aurais jamais dû lui laisser l’opportunité de revenir alors que j’étais enceinte. Parce qu’aux yeux de tous, je suis celle qui a quitté le père de ses enfants, qui a brisé sa famille et c’est parfois lourd à porter.
Trois ans plus tard, je construis une vie sans l’homme qui est aujourd’hui mon ex-mari, avec mes filles en garde alternée, mon compagnon Victor et son fils de 6 ans. Ensemble, nous sommes très heureux et nous profitons de nos moments à cinq et à deux. Je redécouvre l’amour et le bonheur dans les bras de mon compagnon. C’est une vie très différente de mon ancienne vie de femme mariée, et à dire vrai être une femme divorcée n’était pas du tout le rêve de ma vie… Mais je me sens sereine et en paix avec moi-même, car je sais que je suis aimée pour ce que je suis et que même si ma vie n’est pas parfaite, elle est vraie et correspond à mes valeurs.
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Témoignages : “J’Ai 35 Ans Et Je Cohabite Avec Ma Mère”
Un accident de parcours, une envie subite de retomber en enfance : qu’importe la raison, parfois la vie nous amène à retourner vivre sous le même toit que notre mère. Des cohabitations pas toujours évidentes, ou au contraire nécessaire pour l’une ou pour l’autre. Des sortes de plongées dans les souvenirs d’enfance bringuebalés dans ses idéaux d’adulte.
Trois générations sous le même toit
C’est ce que vit par exemple Véronique, 33 ans, divorcée et mère de deux filles. Aujourd’hui, elles vivent depuis deux ans et demi, sous le même toit que sa propre mère Andrée*. Si au départ, c’est Véronique qui a demandé à sa mère de venir vivre avec elle, aujourd’hui elle ne rêve plus que d’un chose : retrouver son indépendance. “Il faut que ma mère parte de la maison. Je ne veux plus qu’elle lave mon linge ou qu’elle copine avec les autres mères de l’école de ma fille”, débute-t-elle.
Alors qu’elle se sépare d’avec son mari, le père de ses filles, la trentenaire ne s’en sort plus ni financièrement ni psychologiquement, au point qu’elle lance un véritable appel au secours à sa mère. “Un soir, alors que la nounou de la plus jeune venait de me lâcher, j’ai fini par craquer”, raconte-t-elle. Elle appelle alors sa mère qui lui répond “Sèche tes larmes, maman arrive !” Et elle a débarqué dès de lendemain.
Dès lors, Andrée prend absolument tout en charge. Plus besoin de nounou, par exemple, “Mamie Poppins” venait pour les sauver. “Mes filles étaient ravies, moi aussi. Quant à ma mère, elle avait rajeuni de quinze ans ! Moi je pouvais enfin souffler. Le soir, quand je rentrais du boulot, les filles étaient en pyjama, je n’avais plus qu’à les embrasser, puis mettre les pieds sous la table”, se souvient Véronique. Mais ce qui au départ devait rester temporaire s’éternise finalement dans le temps. Trois générations qui cohabitaient sous le même toit devenait peu à peu leur mode de vie. “Il fallait que ça cesse, mais je n’arrivais pas à en parler à maman. A chaque fois, elle coupait court en me disant que tant qu’elle me sentirait fragile, elle resterai pour veiller sur moi. Au fond, je savais bien qu’elle avait encore plus besoin de moi que moi d’elle. Elle vivait seule depuis la mort de mon père, et avec nous elle avait retrouvé un foyer. Mais moi j’étouffais”, déplore Véronique, à demi-mots.
Comment la chasser, alors qu’elle avait accouru quand j’étais si mal ? Comment la mettre dehors, maintenant qu’elle sous-louait sa maison dans le Midi ?
La solution est venue d’une discussion avec son ex : ils se mettent d’accord pour adopter la résidence alternée. “Il était enfin prêt, sa nouvelle compagne aussi. Et moi je suis archi-prête à commencer ma nouvelle vie de mère célibataire et profiter de mes semaines en solo”, s’enthousiasme alors la trentenaire. Andrée n’avait donc plus vraiment de raison de rester. A priori, le message est passé puisque qu’elle a prévu de repartir dans le Sud le mois prochain. Je sais qu’elle appréhende, mais sa vie est là-bas. “Et il faut en finir avec cette cohabitation bricolée. Il est temps de couper le cordon. Pour moi comme pour elle”, conclut alors Véronique, en admettant que sans doute parfois, sa mère lui manquera.
Une situation pas si temporaire
Ensuite vient Roxane, 38 ans, célibataire et sans enfant. Elle vit avec sa mère Marie* depuis maintenant cinq ans. Une mère avec qui elle a toujours eu une relation fusionnelle. “Mon père a quitté ma mère quand elle était enceinte de moi. Elle a trimé pour m’élever, et je passerai ma vie à essayer de lui rendre tout ce qu’elle m’a donné. Voilà pourquoi elle habite chez moi depuis cinq ans”, commence la jeune femme. Cette cohabitation s’est faite à la suite d’une rupture : sa mère, esseulée après le départ de son nouveau compagnon avec qui elle vivait depuis plusieurs années, est venue s’installer chez sa fille. “Je me souviens du jour où elle est arrivée dans mon studio avec ses valises et son air fatigué”, sourit-elle tristement en avouant que ce jour-là, elle avait pensé tout bas qu’elle prenait pour perpète.
J’avais 33 ans, et la personne qui m’attendait le soir c’était maman. J’avais vraiment le sentiment de régresse
Mais sans vraiment prendre conscience de ce qu’il se jouait malgré tout. A l’époque, elle était dans une période super-légère. “J’étais jeune, je gagnais ma vie et je sortais tout le temps. Je rentrais à peine chez moi, autant que ça la dépanne ! Je lui ai laissé mon lit ; moi, les rares soirs où je rentrais, je dormais sur la chauffeuse du salon… et le matin, ça sentait le café et les tartines grillées, comme quand j’étais enfant”, se souvient-elle.
Les jours s’enchaînaient et rien ne changeait. Si au départ Marie se faisait discrète, elle a fini par défaire ses valises et transformer l’appartement en chez-elle. “Les premières semaines, elle osait à peine déballer ses affaires, elle me répétait que c’était temporaire. Mais avec son salaire, on savait bien, toutes les deux, que c’était mal barré. Au bout de quelques semaines, elle a fini par s’installer véritablement”, raconte Roxane. Avant de poursuivre, “j’étais consciente de ce qu’il se passait, mais j’avais la tête ailleurs : je venais de rencontrer quelqu’un dont j’étais très amoureuse… Sauf que cet homme m’a quittée du jour au lendemain, et mon retour à la maison a été douloureux”.
A ce moment là, Roxane avait 33 ans, et la seule personne qui l’attendait le soir c’était sa maman. “J’avais vraiment le sentiment de régresser. Ma mère, l’abonnée aux chagrins d’amour, me regardait tristement, comme si elle retrouvait en moi un copier-coller de sa vie gâchée. L’ambiance, dans le studio, était sinistre. Plus elle me couvait, plus je déprimais. Par intermittence, je redevenais l’ado rebelle, sans doute pour me protéger de cette fusion dangereuse. A ceci près que j’avais grandi et que je ne supportais plus de lui faire de la peine…”, continue la jeune femme.
Aujourd’hui, Roxane a de nouveau un homme dans sa vie. Mais il sort d’un divorce, alors on va avancer lentement. La cohabitation avec sa mère devient de plus en plus difficile. Pourtant, elle sait bien que sa mère dépend encore d’elle pour vivre. Pas seulement financièrement. “Désormais, tout tourne autour de moi. Comme si elle avait mis sa vie en retrait. J’ai peur de lui faire du mal, mais je vois bien que cette situation est malsaine et dangereuse pour moi”, se raisonne-t-elle enfin.
Faire cohabiter sa mère et sa famille, un pari dangereux ?
Mona a 35 ans, deux enfants et toute la petite famille cohabite avec sa propre mère Myriam depuis trois ans. Durant son enfant, Mona se souvient surtout des absences de sa mère. “Grande amoureuse, elle s’emballait facilement et souvent. Pour elle, l’amour passait avant tout, même avant nous. Avec ma sœur, on a très tôt appris à faire sans elle. Quant à papa, il vivait en Espagne avec sa nouvelle épouse. Lorsque maman revenait de ses voyages, c’était la fête. Elle ne vivait plus que pour nous. Jusqu’au coup de cœur suivant”, débute la trentenaire.
Aujourd’hui, ça fait déjà trois ans que Myriam s’est installée chez sa fille. “C’est mon mari, ange de patience et de tolérance, qui a proposé de l’héberger quand elle s’est retrouvée à la rue après sa dernière rupture. Mais aujourd’hui il ne rêve que d’une chose : qu’elle reparte ! Moi j’appréhende le jour où elle devra quitter la maison. Elle approche les 70 ans et n’a pas de retraite”, poursuit Mona, partagée.
Récemment, mon mari m’a lancé un ultimatum, du genre : c’est elle ou moi. J’ai compris le message. Je réalise que j’ai du mal à faire passer ma propre famille avant ma mère
Mais la jeune femme n’aime pas se plaindre. Partager ce quotidien avec sa mère les a rapprocher en réalité. “Au début, c’était un vrai bonheur de la voir si présente auprès de mes enfants. Je sais que ça lui a permis de se racheter. La mère défaillante a voulu devenir la grand-mère idéale. C’est une sorte de réconciliation, via la génération d’après. Mais elle en fait trop. Et au quotidien, tout est devenu pesant. Avec mon mari, nous nous disputons de plus en plus”, continue Mona, dépitée. Son mari supporte de moins de moins cette relation triangulaire. “Ma mère le critique beaucoup, et lui commence à lui répondre. Avant, il craquait en cachette, le soir, sous la couette. Progressivement, il s’est mis à critiquer son parfum, ses petites habitudes… Je le comprends, il est à bout. Mais lorsqu’il s’en prend à maman, je lui en veux : c’est ma mère, il ne faut pas y toucher !”, s’énerve-t-elle.
Mona sait qu’au fond, son mari et sa mère s’aiment bien tous les deux. Mais l’animosité grandit et il va falloir trouver une autre solution. “Récemment, mon mari m’a lancé un ultimatum, du genre : c’est elle ou moi. J’ai compris le message. Je réalise que j’ai du mal à faire passer ma propre famille avant ma mère. Elle qui nous avait toujours mis au second plan… C’est sans doute maintenant que je vais enfin pouvoir grandir et penser à moi, et à mon couple, d’abord”, conclut-elle.
Cohabiter avec sa mère : “On se retrouve à porter celle qui nous a portée”
Marie Claire : Qu’est ce qui se joue dans cette “colocation” peu ordinaire ? Pourquoi est-ce, en général, si compliqué ?
Isabel Korolitski** : Cette colocation est rarement neutre : elle répond, le plus souvent, à une attente masquée. C’est parfois l’occasion de réparer les blessures du passé. Dans mon cabinet, j’entends des patientes qui sont toujours dans cette quête de l’amour maternel. Quitte, parfois, à mettre leur vie de femme en danger, en donnant soudain la priorité à leur mère. Cette colocation est souvent très “casse-gueule”. Notamment pour le couple, qui souffre du manque d’intimité mais, surtout, se retrouve dans un schéma triangulaire parfois sans issue. Le conjoint essaie tant bien que mal de faire barrage, mais cela peut lui être reproché. Quant à la fille, elle est écartelée entre sa mère et son mari. Mais elle peut, aussi, devenir jalouse de sa mère qui n’a d’yeux que pour son gendre…
Toutes sortes de dérives sont possibles…
Isabel Korolitski : Le danger est d’entrer dans une relation fusionnelle, voire incestueuse, et de faire couple avec sa mère. Mais le plus courant, c’est l’inversion des rôles. On prend parfois sa mère chez soi parce qu’on lui doit tout. Et on se retrouve à porter celle qui nous a portée. La fille devient la mère de sa mère, la mère prend le rôle de la mère de ses petits-enfants. Les points de repère éclatent et on ne sait plus qui est qui. D’autres ne laissent pas grandir leur fille et veulent rester toutes-puissantes. En habitant chez elle, elles gardent le contrôle. Pour des mères défaillantes, c’est l’occasion de se racheter.
A quelles conditions est-ce vivable ?
Isabel Korolitski : Il faut d’abord être au clair avec soi-même. Se demander dans quoi on s’embarque et évaluer les dommages que cela peut engendrer. Il est très important de distinguer les cas où la mère est dans un état de dépendance (très âgée, livrée à elle-même) et ces moments de vulnérabilité où on la sent en demande (après un divorce, un deuil…). Dans ces cas-là, la priorité c’est de s’aider sans se dévorer. On peut être très présente, sans pour autant vivre sous le même toit…
Avant de faire salle de bain commune, il faut voir s’il n’existe pas des solutions qui arrangeraient tout le monde. Curieusement, dans bien des cas, des solutions existent mais on les élimine : un studio à louer sur le même palier par exemple… Mais, même sous le même toit, il faut essayer, au maximum, de s’aménager deux espaces de vie séparés, et établir ensemble des règles de vie en inventant la “bonne distance”. Garder deux vies.
Surtout, il faut que cette cohabitation reste temporaire. Fixer, dès le début, des limites, et expliquer pourquoi : “J’ai besoin de toi pour quelques semaines”, “Viens habiter à la maison le temps de te remettre”… Car le plus difficile, c’est le moment de la rupture. Il faut s’obliger à mettre un terme à cette colocation sans se sentir coupable de chasser sa mère. Cette entraide peut être vraiment riche et bénéfique, à condition que ça ne s’installe pas. Et que l’amour avec la mère ne dévore pas tout.
*Les prénoms ont été changés Article publié initialement dans le magazine Marie Claire de Juin 2014, réédité en juillet 2019 ** Psychanalyste
Opération De La Myopie Au Laser De Surface : Témoignage
Je suis très myope depuis mon adolescence. Depuis des années, je porte alternativement lentilles ou lunettes mais cela commence à me gêner : j’ai vite les yeux secs avec mes lentilles (sans parler du risque d’infection si on ne les utilise pas correctement), et les lunettes ne sont pas pratiques pour faire du sport.
Du coup, à l’occasion d’une mutuelle assez intéressante (600 euros remboursés par œil), et puisque ma vision est stabilisée, je profite de l’occasion.
Le choix du chirurgien, et le rendez-vous initial
J’ai demandé conseil à mon ophtalmo qui m’a orientée vers un chirurgien.
Ce dernier me fait passer une batterie d’examens pour vérifier ma vue et l’état de ma cornée. Il m’explique qu’il vaut mieux choisir le laser de surface, plutôt que le Lasik, car ma cornée est un peu déformée et il y aurait un risque d’aggravation dans le temps avec le lasik.
Pas de chance, avec le laser de surface, c’est plus douloureux et plus long pour se remettre.
Le tarif (avant remboursement par la mutuelle, la sécurité sociale ne prenant rien en charge) est de 1400 euros par œil, et nous ferons les deux yeux en même temps.
Le médecin me prévient qu’il me fera un arrêt de travail de 3 jours.
La préparation
Le chirurgien m’a fait une ordonnance de Xanax que je dois prendre une heure avant l’opération pour limiter l’anxiété. Il m’a aussi prescrit antibiotiques locaux, larmes artificielles, antalgiques assez puissants, et un médicament qui m’aidera à dormir les premières nuits, ainsi qu’un anesthésique local que je dois aller chercher dans un hôpital spécialisé et lui amener pour l’intervention.
Arrivée à la clinique
Je prends mon anxiolytique (en le faisant fondre sous la langue, ça fait effet en 10 minutes). Un infirmier m’appelle : je dois enlever mes lunettes, mettre une sorte de charlotte sur la tête et une blouse. Je dis que j’ai peur de bouger l’œil pendant l’opération et il me rassure : ” ce n’est pas un problème, des caméras sont fixées au laser et suivent l’œil “. Il me fait ensuite asseoir dans une nouvelle salle où nous sommes trois à attendre de nous faire opérer. Une jeune femme arrive et nous fait faire quelques exercices de relaxation/ sophrologie, basés sur la respiration et la détente.
L’opération en elle-même
C’est le moment ! Je vais dans la salle d’opération où l’on me fait allonger. A ce stade, je ne vois plus grand-chose puisque je n’ai pas mes lunettes. Malgré le xanax, je reste assez anxieuse. La sophrologue est à mes côtés : j’ai froid, elle m’enveloppe dans une couverture de survie, me tient la main et me touche doucement l’épaule. Contact humain fort bienvenu en la circonstance.
L’infirmier met l’anesthésique sur mes deux yeux. Je ne sens donc plus rien… mais je continue à voir ! Il pose des écarteurs de paupières qui gardent mon œil droit ouvert. Puis, il se passe des choses que je ne sais pas trop identifier : on dirait que l’on brosse mon oeil et que l’on passe une sorte de racloir dessus. Puis, je vois une lumière verte que je dois fixer quelques secondes : le laser fait son office. Et l’infirmier pose une lentille protectrice sur mon œil (exactement comme une lentille souple). C’est fini, on passe à l’œil gauche.
Et voilà, c’est déjà terminé! L’opération en elle-même a duré moins de trois minutes.
Je prends immédiatement un antalgique pour éviter autant que possible d’avoir mal quand l’anesthésie ne fera plus effet.
Juste après
La secrétaire m’appelle : elle me donne quelques conseils : ne pas se frotter les yeux, ne pas les exposer à la lumière, les protéger si je fais un sport à risque de chocs (en l’occurrence, oui, du badminton !)… Un rendez-vous post-opératoire avec le chirurgien est fixé le surlendemain, pour vérifier que tout se passe normalement. La secrétaire me donne aussi des grosses lunettes noires, très couvrantes et qui me seront fort utiles par la suite ; ainsi que des coques à poser sur les yeux les trois premières nuits pour éviter de les frotter pendant la sommeil. Enfin, elle me dit que je dois garder les lentilles protectrices pendant trois jours et que je les enlèverai samedi.
Mon père est venu me chercher, il me ramène chez moi en voiture (inutile de vouloir rentrer seule !).
Je mets tout de suite les lunettes car je sens bien que la luminosité me fait pleurer. C’est assez bizarre comme sensation : je n’ai pas mal (ça viendra…), mais mes yeux pleurent tout le temps ; et je vois à la fois mieux qu’avant mais aussi un peu flou.
Les premiers jours après l’opération
Le mercredi : Environ une heure plus tard, je commence à avoir assez mal. Mes yeux pleurent sans arrêt et la douleur ressemble à celle qu’on éprouve quand on épluche un oignon particulièrement fort. Je prends le médicament pour dormir que m’a prescrit le médecin mais je ne fais qu’une sieste d’une heure à peine. J’ai toujours mal quand je me réveille. Je continue à prendre des antalgiques (dans les limites autorisées !). J’ai tout le temps mal, la moindre lumière me fait souffrir (je garde les lunettes noires à l’intérieur, malgré les rideaux fermés). La journée et la nuit se passent tant bien que mal, je garde les yeux fermés tout le temps, ils continuent de pleurer, je m’endors une ou deux heures, je me réveille, j’ai mal, je pleure…
Le jeudi : Cela continue toute la journée. La deuxième nuit est meilleure (je dors plusieurs fois deux heures d’affilée).
Le vendredi : ça fait moins mal… Je peux me lever, m’habiller et aller chez le médecin pour la visite post-opératoire (on m’emmène à nouveau en voiture, hors de question de faire le trajet en transports).
Là, le chirurgien regarde mes yeux environ 5 secondes chacun, me dit que tout va bien, qu’on va prendre un rendez-vous pour dans trois mois. Il accepte de me prescrire d’autres antalgiques (à ma demande, car j’ai fini ceux que j’avais) et me rappelle d’enlever les lentilles protectrices le lendemain.
Je rentre chez moi et je me remets au lit ! ça va de mieux en mieux même si je continue à pleurer beaucoup. Je mets des antibiotiques locaux en gouttes de façon régulière, ainsi que des larmes artificielles. La lumière continue à être douloureuse.
La troisième nuit se passe correctement et au réveil…
Le samedi : ouf, je n’ai plus mal ! Comme je ne souffre plus, je décide d’enlever ces fameuses lentilles protectrices. Et quelques secondes après… on dirait qu’il y a du sable coincé sous mes paupières, et chaque mouvement de l’ œil (même paupière fermée) fait mal comme si quelque chose venait racler contre la cornée. Je reprends illico des antalgiques !
Le lendemain matin (dimanche), je n’ai enfin plus mal du tout.
Les semaines suivantes
Ce n’est pas pour autant idéal : je continue à voir assez flou. C’est à la fois comme si j’étais encore un peu myope, et comme s’il y avait une sorte de voile devant mes yeux. Je continue à mal supporter la luminosité. Le lundi matin, je peux lire sur écran mais je fatigue vite et une heure plus tard, j’ai vraiment mal à la tête. Le mardi, ça va de mieux en mieux même si je continue à voir flou. Et j’ai du mal à faire l’accommodation pour voir de près.
Un mois plus tard, je vois correctement, sauf de nuit où un halo demeure autour des lumières ; et je garde les yeux secs, surtout au lever.
Bilan : il faut prévoir 3-4 jours à ne pas sortir de chez soi, et encore 2-3 jours sans pouvoir vraiment lire correctement (surtout sur ordinateur). Et encore quelques semaines pour que tout rentre totalement dans l’ordre. Mais quel plaisir de partir en vacances sans lentilles ni lunettes et de tout voir à la perfection !
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Témoignage: “J’Ai Quitté Mon Mari Alors Que J’Attendais Notre Deuxième Enfant”
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Valérie nous partage son histoire particulière
Mon ex-mari et moi avions tout pour être heureux: une bonne situation, une maison dont nous étions propriétaires, une jolie petite fille… Cela dit, je sentais bien que la passion entre nous était bien moins forte que durant les premières années. Mais après plus de 10 ans de relation, quel couple vit encore dans la passion du début?
Nous nous sommes connus assez jeunes, et autant dire que pour moi il était ma première relation vraiment sérieuse. Nous sommes très rapidement tombés amoureux l’un de l’autre et cette relation coulait de source: c’était lui pour toute la vie, je le savais. La suite est assez simple et commune à beaucoup de couples: nous avons emménagé ensemble, nous nous sommes mariés, nous avons acheté une maison et nous avons fait un bébé. J’étais heureuse et fière de la famille que nous construisions, et même si nous avions certaines différences et tous les deux un caractère bien trempé, je croyais que lui aussi l’était.
Après la naissance de notre première fille, nous avons eu un peu de mal à nous retrouver. Mon mari travaillait beaucoup et j’étais si souvent seule avec ma fille qu’il a rencontré quelques difficultés à prendre une place entre nous. Il se sentait comme extérieur à notre famille. Mais avec l’aide d’une thérapeute familiale, nous avons surmonté cette épreuve et la vie est redevenue douce, du moins à première vue.
Lorsque mon mari m’a proposé de faire un deuxième enfant, j’étais tellement ravie que je lui ai dit oui de suite! Notre première était encore très jeune et la crise à peine derrière nous, mais j’ai pris sa demande pour une envie claire de reconstruire quelque chose.
Une deuxième grossesse rapide
J’ai donc arrêté ma contraception dans le mois qui a suivi cette demande et, à ma grande surprise, je suis tombée enceinte presque directement. J’étais un peu angoissée, mais tellement heureuse de revivre une nouvelle grossesse, de porter à nouveau la vie et l’enfant de mon mari. Quand je lui ai annoncé, il a excisé un petit sourire presque forcé et m’a juste dit: “ah, super”. Je vous avoue que je me suis un peu retrouvé bête face à sa réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’il hurle de joie et se mette à pleurer dans mes bras, car cela n’était pas son tempérament de base, mais un peu plus d’entrain m’aurait rassuré. Le soir-même, lors du repas, je lui ai demandé s’il était vraiment heureux de cette nouvelle ou s’il regrettait finalement, car sa réaction m’avait semblé très neutre.
Il m’a alors rassurée sur le fait qu’il était très heureux, mais que l’annonce ne l’avait pas autant surpris ou touché que pour notre première fille. J’ai laissé couler, me disant que c’était certainement dû à son caractère tempéré. Nous avons vécu les premières semaines comme cela. Je le trouvais un peu distant, mais à chaque fois que je lui posais la question, il me disait que tout allait bien et que je me faisais des films, que c’était mes hormones qui me rendaient plus sensible, etc. J’ai fini par le croire et me dire que cette grossesse m’angoissait peut-être un peu trop et que je devais relâcher la pression.
Une soirée pas comme les autres
Mais un soir, tout a basculé: je finissais le travail plus tard, comme tous les vendredis, et c’était lui qui allait chercher Emma et rentrait à la maison avec elle le temps que je termine ma journée.. Chaque vendredi, lorsque j’ouvrais la porte d’entrée, Emma m’accueillait avec un énorme “maman” en me sautant dans les bras. Ce soir-là par contre, la maison était vide et seule la petite lampe du salon était allumée. Il m’attendait dans le sofa. J’ai cru une seconde qu’il me préparait une surprise en amoureux, mais j’ai tout de suite compris à son air grave que quelque chose n’allait pas. Je lui ai demandé où était Emma, il m’a dit qu’il avait demandé à sa sœur de la garder et qu’il devait me parler.
“J’ai quelque chose à t’avouer”
C’est à peu près comme cela qu’a commencé sa phrase. Le reste est comme une descente aux enfers. Il m’a expliqué qu’il n’était pas heureux dans cette vie que nous construisions, qu’il avait envie de s’en échapper et qu’il avait accumulé ainsi les relations extra-conjugales et les mensonges, mais qu’aujourd’hui il n’en pouvait plus de mentir, ni à lui, ni à moi. Il m’a également dit que sa vie manquait de pep’s, d’aventures, de rires et de sorties.
La suite de la discussion est assez floue, mais fût dans le même style. J’étais littéralement sous le choc. Je n’arrivais pas à croire ce qu’il me disait. C’est vrai que notre vie était assez simple et tournait principalement autour de notre famille, que j’avais peu de loisirs et que l’on ne sortait pas souvent… mais je travaillais, je m’occupais de ma fille et de ma maison, et en dehors de cela nous faisions quelques extras ensemble mais surtout, je ne lui interdisais jamais une sortie entres amis.
L’incompréhension
Pourquoi avoir fait un deuxième enfant? Qu’allons-nous faire? Vais-je accoucher seule? Que vais-je dire à ma fille? Toutes ces questions ont tourné dans ma tête et je n’arrêtais pas de pleurer. Devais-je le quitter? Allait-il me quitter? Tout cela était si flou, et j’avais tellement besoin de mes certitudes pour vivre au mieux cette grossesse.
Pendant un moment, nous avons vécu dans un espèce de brouillon relationnel. Pas vraiment ensemble, pas séparés non plus. Personne n’osait prendre de décision. Et puis un jour, un message que mon mari a reçu m’a fait entrer dans une colère noire. C’était une de ses maîtresses. Il a tenté de le cacher de suite mais j’ai vu à l’expression de son visage que c’était quelque chose de compromettant. Je lui ai alors demandé de prendre ses affaires et de partir. J’étais effondrée et lui aussi, mais je ne pouvais plus vivre de la sorte. C’était moi et notre famille ou sa vie avec ses conquêtes… mais pas les deux.
Enceinte et mère célibataire
Pendant quelques mois, nous avons vécu séparément. Il venait chercher Emma 2 à 3 fois par semaine et pendant ce temps-là je me retrouvais seule avec mon ventre qui grossissait. Il prenait bien quelques nouvelles, mais de mon côté j’étais tellement en colère que je lui en disais le moins possible. Je voulais qu’il ouvre les yeux et qu’il voit à quel point cette situation était un gâchis incroyable. Ceci dit, je me suis battue pour ne pas perdre notre famille. M’imaginer vivre sans lui et divorcer m’était impossible. Il était mon mari, mon amour, le père de mes enfants. Mon cœur était littéralement brisé et je lui en voulais tellement.
Après plusieurs mois de séparation, il est finalement revenu. La naissance approchait à grand pas et j’étais de plus en plus nerveuse à l’idée d’accoucher en tant que mère célibataire. Puis un jour nous avons échangé quelques messages et il m’a parlé de son envie de revenir, de nous donner une autre chance. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’étais mélangée entre la joie, l’envie de dire oui et en même temps de lui dire non à cause du sentiment de cassure que je ressentais
Après beaucoup de discussions, nous avons décidé de retenter le coup. Notre deuxième fille est née quelques jours après son retour et un sentiment d’amour énorme est revenu nous envahir. Notre famille était de nouveau réunie. Nous avons été heureux de nouveau pendant un moment.
Après quelques mois, une nouvelle cassure
Mais même si j’aimais ma famille, une énorme cassure avait été créée suite à cette période difficile. Je n’arrivais plus à lui faire confiance et je ressentais un tel sentiment de colère contre toute cette situation, malgré le fait qu’il essayait de toutes ses forces de se racheter, en vain. Mon cœur avait été brisé et mes sentiments pour lui s’éteignaient peu à peu.
La décision fut très difficile à prendre, mais j’ai décidé de partir à mon tour. Cela a quelque chose de très ironique finalement, et parfois je me dis que je n’aurais jamais dû lui laisser l’opportunité de revenir alors que j’étais enceinte. Parce qu’aux yeux de tous, je suis celle qui a quitté le père de ses enfants, qui a brisé sa famille et c’est parfois lourd à porter.
Trois ans plus tard, je construis une vie sans l’homme qui est aujourd’hui mon ex-mari, avec mes filles en garde alternée, mon compagnon Victor et son fils de 6 ans. Ensemble, nous sommes très heureux et nous profitons de nos moments à cinq et à deux. Je redécouvre l’amour et le bonheur dans les bras de mon compagnon. C’est une vie très différente de mon ancienne vie de femme mariée, et à dire vrai être une femme divorcée n’était pas du tout le rêve de ma vie… Mais je me sens sereine et en paix avec moi-même, car je sais que je suis aimée pour ce que je suis et que même si ma vie n’est pas parfaite, elle est vraie et correspond à mes valeurs.
D’autres témoignages de mamans
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Témoignage: “J’Ai Quitté Mon Mari Alors Que J’Attendais Notre Deuxième Enfant”
Avant de vivre dans ce bonheur, Valérie a vécu une épreuve très difficile pendant l’un des moments où elle était la plus sensible et la plus vulnérable de sa vie: elle s’est séparée de son mari alors qu’elle attendait leur deuxième enfant.
Valérie nous partage son histoire particulière
Mon ex-mari et moi avions tout pour être heureux: une bonne situation, une maison dont nous étions propriétaires, une jolie petite fille… Cela dit, je sentais bien que la passion entre nous était bien moins forte que durant les premières années. Mais après plus de 10 ans de relation, quel couple vit encore dans la passion du début?
Nous nous sommes connus assez jeunes, et autant dire que pour moi il était ma première relation vraiment sérieuse. Nous sommes très rapidement tombés amoureux l’un de l’autre et cette relation coulait de source: c’était lui pour toute la vie, je le savais. La suite est assez simple et commune à beaucoup de couples: nous avons emménagé ensemble, nous nous sommes mariés, nous avons acheté une maison et nous avons fait un bébé. J’étais heureuse et fière de la famille que nous construisions, et même si nous avions certaines différences et tous les deux un caractère bien trempé, je croyais que lui aussi l’était.
Après la naissance de notre première fille, nous avons eu un peu de mal à nous retrouver. Mon mari travaillait beaucoup et j’étais si souvent seule avec ma fille qu’il a rencontré quelques difficultés à prendre une place entre nous. Il se sentait comme extérieur à notre famille. Mais avec l’aide d’une thérapeute familiale, nous avons surmonté cette épreuve et la vie est redevenue douce, du moins à première vue.
Lorsque mon mari m’a proposé de faire un deuxième enfant, j’étais tellement ravie que je lui ai dit oui de suite! Notre première était encore très jeune et la crise à peine derrière nous, mais j’ai pris sa demande pour une envie claire de reconstruire quelque chose.
Une deuxième grossesse rapide
J’ai donc arrêté ma contraception dans le mois qui a suivi cette demande et, à ma grande surprise, je suis tombée enceinte presque directement. J’étais un peu angoissée, mais tellement heureuse de revivre une nouvelle grossesse, de porter à nouveau la vie et l’enfant de mon mari. Quand je lui ai annoncé, il a excisé un petit sourire presque forcé et m’a juste dit: “ah, super”. Je vous avoue que je me suis un peu retrouvé bête face à sa réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’il hurle de joie et se mette à pleurer dans mes bras, car cela n’était pas son tempérament de base, mais un peu plus d’entrain m’aurait rassuré. Le soir-même, lors du repas, je lui ai demandé s’il était vraiment heureux de cette nouvelle ou s’il regrettait finalement, car sa réaction m’avait semblé très neutre.
Il m’a alors rassurée sur le fait qu’il était très heureux, mais que l’annonce ne l’avait pas autant surpris ou touché que pour notre première fille. J’ai laissé couler, me disant que c’était certainement dû à son caractère tempéré. Nous avons vécu les premières semaines comme cela. Je le trouvais un peu distant, mais à chaque fois que je lui posais la question, il me disait que tout allait bien et que je me faisais des films, que c’était mes hormones qui me rendaient plus sensible, etc. J’ai fini par le croire et me dire que cette grossesse m’angoissait peut-être un peu trop et que je devais relâcher la pression.
Une soirée pas comme les autres
Mais un soir, tout a basculé: je finissais le travail plus tard, comme tous les vendredis, et c’était lui qui allait chercher Emma et rentrait à la maison avec elle le temps que je termine ma journée.. Chaque vendredi, lorsque j’ouvrais la porte d’entrée, Emma m’accueillait avec un énorme “maman” en me sautant dans les bras. Ce soir-là par contre, la maison était vide et seule la petite lampe du salon était allumée. Il m’attendait dans le sofa. J’ai cru une seconde qu’il me préparait une surprise en amoureux, mais j’ai tout de suite compris à son air grave que quelque chose n’allait pas. Je lui ai demandé où était Emma, il m’a dit qu’il avait demandé à sa sœur de la garder et qu’il devait me parler.
“J’ai quelque chose à t’avouer”
C’est à peu près comme cela qu’a commencé sa phrase. Le reste est comme une descente aux enfers. Il m’a expliqué qu’il n’était pas heureux dans cette vie que nous construisions, qu’il avait envie de s’en échapper et qu’il avait accumulé ainsi les relations extra-conjugales et les mensonges, mais qu’aujourd’hui il n’en pouvait plus de mentir, ni à lui, ni à moi. Il m’a également dit que sa vie manquait de pep’s, d’aventures, de rires et de sorties.
La suite de la discussion est assez floue, mais fût dans le même style. J’étais littéralement sous le choc. Je n’arrivais pas à croire ce qu’il me disait. C’est vrai que notre vie était assez simple et tournait principalement autour de notre famille, que j’avais peu de loisirs et que l’on ne sortait pas souvent… mais je travaillais, je m’occupais de ma fille et de ma maison, et en dehors de cela nous faisions quelques extras ensemble mais surtout, je ne lui interdisais jamais une sortie entres amis.
L’incompréhension
Pourquoi avoir fait un deuxième enfant? Qu’allons-nous faire? Vais-je accoucher seule? Que vais-je dire à ma fille? Toutes ces questions ont tourné dans ma tête et je n’arrêtais pas de pleurer. Devais-je le quitter? Allait-il me quitter? Tout cela était si flou, et j’avais tellement besoin de mes certitudes pour vivre au mieux cette grossesse.
Pendant un moment, nous avons vécu dans un espèce de brouillon relationnel. Pas vraiment ensemble, pas séparés non plus. Personne n’osait prendre de décision. Et puis un jour, un message que mon mari a reçu m’a fait entrer dans une colère noire. C’était une de ses maîtresses. Il a tenté de le cacher de suite mais j’ai vu à l’expression de son visage que c’était quelque chose de compromettant. Je lui ai alors demandé de prendre ses affaires et de partir. J’étais effondrée et lui aussi, mais je ne pouvais plus vivre de la sorte. C’était moi et notre famille ou sa vie avec ses conquêtes… mais pas les deux.
Enceinte et mère célibataire
Pendant quelques mois, nous avons vécu séparément. Il venait chercher Emma 2 à 3 fois par semaine et pendant ce temps-là je me retrouvais seule avec mon ventre qui grossissait. Il prenait bien quelques nouvelles, mais de mon côté j’étais tellement en colère que je lui en disais le moins possible. Je voulais qu’il ouvre les yeux et qu’il voit à quel point cette situation était un gâchis incroyable. Ceci dit, je me suis battue pour ne pas perdre notre famille. M’imaginer vivre sans lui et divorcer m’était impossible. Il était mon mari, mon amour, le père de mes enfants. Mon cœur était littéralement brisé et je lui en voulais tellement.
Après plusieurs mois de séparation, il est finalement revenu. La naissance approchait à grand pas et j’étais de plus en plus nerveuse à l’idée d’accoucher en tant que mère célibataire. Puis un jour nous avons échangé quelques messages et il m’a parlé de son envie de revenir, de nous donner une autre chance. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’étais mélangée entre la joie, l’envie de dire oui et en même temps de lui dire non à cause du sentiment de cassure que je ressentais
Après beaucoup de discussions, nous avons décidé de retenter le coup. Notre deuxième fille est née quelques jours après son retour et un sentiment d’amour énorme est revenu nous envahir. Notre famille était de nouveau réunie. Nous avons été heureux de nouveau pendant un moment.
Après quelques mois, une nouvelle cassure
Mais même si j’aimais ma famille, une énorme cassure avait été créée suite à cette période difficile. Je n’arrivais plus à lui faire confiance et je ressentais un tel sentiment de colère contre toute cette situation, malgré le fait qu’il essayait de toutes ses forces de se racheter, en vain. Mon cœur avait été brisé et mes sentiments pour lui s’éteignaient peu à peu.
La décision fut très difficile à prendre, mais j’ai décidé de partir à mon tour. Cela a quelque chose de très ironique finalement, et parfois je me dis que je n’aurais jamais dû lui laisser l’opportunité de revenir alors que j’étais enceinte. Parce qu’aux yeux de tous, je suis celle qui a quitté le père de ses enfants, qui a brisé sa famille et c’est parfois lourd à porter.
Trois ans plus tard, je construis une vie sans l’homme qui est aujourd’hui mon ex-mari, avec mes filles en garde alternée, mon compagnon Victor et son fils de 6 ans. Ensemble, nous sommes très heureux et nous profitons de nos moments à cinq et à deux. Je redécouvre l’amour et le bonheur dans les bras de mon compagnon. C’est une vie très différente de mon ancienne vie de femme mariée, et à dire vrai être une femme divorcée n’était pas du tout le rêve de ma vie… Mais je me sens sereine et en paix avec moi-même, car je sais que je suis aimée pour ce que je suis et que même si ma vie n’est pas parfaite, elle est vraie et correspond à mes valeurs.
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